Femme louve, hommage à la Sorcière en Moi.

Qui est-t-elle?

Cette éternelle mal aimée ou incomprise, paria d’un système qui l’a toujours craint et rejetée?

Elle est incarnée par toutes ces femmes qui autrefois connaissaient les secrets d’une médecine naturelle ancestrale et archaïque. Gardiennes d’un culte persécuté par des hommes au cœur crucifié, elles étaient les dernières dépositaires de l’Ancienne Religion, adorant en leur cœur le Dieu Soleil et La Mère-Terre. Certaines au péril de leur vie ont repris les vieilles coutumes autour de grands feux et des pierres sacrées tandis que d’autres se détournaient de leurs origines par crainte de la mort.

Ces femmes de tous âges étaient les médecins et pharmaciennes du peuple des campagnes. Leurs pratiques mêlaient l’utilisation de plantes médicinales en remèdes et décoctions à des incantations et formules un peu magiques bien souvent farfelues. 

Elles étaient le souffle qui dit NON! Non aux carcans de l’Eglise, non à la peur de vivre chaque geste le plus anodin dans le péché d’un Dieu de colère et de haine.

Elles ont été pourchassées pour cela, maudites, torturées, brulées car ont eu le malheur de naitre femmes et de vouloir vivre débout et libres.

La femme cette grande bafouée, souvent ensorceleuse toujours porteuse du péché originel, elle demeurait un mystère pour l’homme de « foi » qui voyait en elle l’acolyte du démon.

Ces réunions de femmes sont devenues proscrites et honnies, et les dernières femmes-louves qui y participaient des sorcières démoniaques se rendant aux sabbats du Diable.

Mais le Diable qui était t-il ?

Diabolus, signifie diviser la boule. Le diable n’est peut-être pas une incarnation du mal absolu mais celui qui divise l’Unité, Le Cercle le Tout. Autrement dit le diable est la dualité de la matière, il est le voile qui s’est étendu sur les yeux des naïfs leur faisant oublier qu’il n’y à ni Bien ni Mal, il y’a uniquement, notre place est au centre du cercle et non pas à un coin ou un autre.

La femme sorcière est liée à la Terre, aux cycles de la Lune, elle est l’intermédiaire privilégiée entre le monde matériel et le monde des esprits. Elle possède cette croyance que toute vie est égale à une autre, faisant partie d’un ordre cosmique inaltérable.

Elle est la voix de la louve qui hurle dans la nuit, sauvage elle court nue dans le vent, libérée de la moindre entrave du monde conditionné.

Liberté! Elle revendique son droit à s’assumer pleinement en tant que femme et être humain, consciente du lien qui l’unit aux énergies divines qui l’environnent.

Chaque parcelle de Terre est sa maison, les animaux sont ses frères, elle rie avec eux, souffre pour eux, se bat comme une lionne pour les défendre, ils ont le droit de vivre.

Elle connaît la valeur et la beauté de ce qui est infiniment plus petit et remercie la Déesse pour cela, les plantes sont des dons du ciel qu’elle sait utiliser pour guérir.

Le fanatisme et la bêtise seront toujours présents tels des entraves invisibles, mais la femme Sauvage sait que chaque épreuve est une occasion de grandir et de renaitre à soi. Elle accepte ce qui est, sans chercher à fuir la réalité.

La femme sorcière, sauvage et libre n’a besoin d’aucun média pour savoir qui elle est, et être consciente de ses véritables qualités physiques et intellectuelles, elle s’écoute, se fait confiance.   

De tous temps révoltée d’un ordre mondial injuste, elle sait qu’elle ne se pliera à aucune règle, à aucune lois et vivra debout, jamais à genoux. 

Aujourd’hui les Femmes sorcières existent encore, plus belles et fortes que jamais, des siècles d’inquisition les ont mise à genoux, mais jamais complètement éradiquées.

Elles sont toutes ses femmes qui assument qui elles sont à travers leur physique atypique ou non, celles qui refusent d’être des femmes objets ou des poules pondeuses au service d’une société encore très ancrée dans une énergie phallique. Elles sont tantôt la femme aimante tantôt la maitresse indomptable et sauvage, elles savent que rien n’est dissociée dans l’univers, que la dualité matérielle est le résultat d’un conditionnement mental. Elles font confiance aux forces de la Nature et aux plantes pour se soigner et sont connectées à leur féminin sacré tout en reconnaissant le Masculin sacré présent en chaque homme sans le dévaluer mais en le considérant comme égal. 

Affectueusement. 

C.Essentiel

Comments

[lavialle]

Superbe, je ressens tout ce que vous dites, merci.



EL. (une "sorcière")

[Esméralda]

Il n'y a pas plus vrai que la nature. Elle est mère nourricière et s'occupe de nous. On ne se préoccupe que peu d'elle et un jour la retombée sera cataclysmique. J'aime la nature, je pratique aussi la magie. C'est un monde auquel on ne pense pas pourtant il nous rapproche indéniablement de celle qui nous loge et nous rassure. Je me permets de partager un petit lien si cela ne dérange pas et pour les intéréssé(e)s : http://www.magieblanchepack.com/ Bonne soirée.